Comme vous, peut-être, j’ai toujours une admiration secrète pour les artistes, mais je pensais qu’ils constituaient une classe à part, que personne d’autre qu’eux ne pouvaient faire ce qu’ils faisaient, que n’importe qui ou presque dessinait bien mieux que je n’aurais jamais pu le faire, que c’était une question de talent…. et que ce n’était même pas la peine d’essayer si on n’en avait pas…
Bref, j’avais fourbi tous les arguments classiques à ma disposition pour m’enfermer dans les limbes confortables d’une inaction qui me permettait paradoxalement de penser qu’il aurait peut-être suffi que je sorte de ma chrysalide pour muer en un magnifique papillon tout en ne courant aucun risque de me rendre ridicule……
Tout est là, en fait, la crainte du jugement, du sien et de celui des autres.
Il m’a fallu quelques décennies et quelques semaines de confinement pour en prendre conscience.
J’ai toujours aimé collectionner les jolies pièces de bois flotté que la mer charrie ici en abondance. Un jour, l’une d’elles m’a donné envie d’essayer de la représenter telle que je la voyais. C’était mon premier vrai dessin, en avril 2020. Ce n’était pas un chef-d’œuvre, mais il avait le mérite d’exister et de m’inciter à continuer. C’est ce que je fais depuis, avec plus ou moins de succès, mais, surtout, avec un immense plaisir et une immense soif d’apprendre!
Si je me décide aujourd’hui à exposer mon cheminement ici, c’est surtout parce que j’espère encourager ainsi d’autres dilettantes à se lancer.
Nous avons tous du talent!
Enfants, nous avons presque tous passé des heures à “gribouiller” sans nous préoccuper du résultat. Ce n’est que plus tard que nous avons appris à nous méfier du regard des adultes, de leur jugement et de l’intérioriser au point de renoncer à nous exposer.
Quelques techniques simples permettent de retrouver confiance en soi et de poursuivre son petit bonhomme de chemin créatif. Le dessin est un moyen fabuleux d’exprimer des émotions enfouies et de nous libérer ainsi de blocages qui nous conditionnent malgré nous, dans notre corps ou nos actions.
On ne peut sortir de sa chrysalide que depuis l’intérieur. Inutile de prétendre décider quel genre de papillon on va devenir. Ce n’est certes pas à moi d’en décider, mais si vous avez jamais eu envie dessiner, même un tout petit peu, je pense pouvoir vous aider à vous donner les moyens de prendre votre envol.
N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter.
Crédits musique: Tryo Loubelya, Vals’ Constant
S’il vous est difficile de croire à la puissance d’une telle métamorphose, je vous invite, en toute humilité, à jeter un oeil à ce que j’appelle ma préhistoire dans le monde du dessin. Elle vous donnera une idée du chemin parcouru et vous convaincra je l’espère de pousser la porte…
Si vous avez envie de connnaître la suite et toutes les erreurs sans lesquelles on ne pourrait pas continuer à grimper, ces images vous donneront peut-être envie d’en savoir davantage
